Le combat de l’arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D’effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps. Face au fauve, l’homme semble dans sa fragilité avancer à pas de grâce… jusqu’au face-à-face. Ô homme, tu ne peux combattre que si tu t’offres au combat.
Au centre du disque d’or, un galop horizontal traque pour l’enlever, la verticale et fragile présence du torero. Mais il ne peut y avoir sur le sable du ruedo, ni fuite, ni abdication. Seul, un calme courage permet, les deux pieds enracinés dans la terre ,de présenter la consciente fragilité de ton être comme le gage humble et certain de la maîtrise.
Exposition ouverte du mercredi au samedi de 12h à 18h.
À La Place des photographes jusqu’au vendredi 24 décembre 2021