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J’aurais pu faire ces images dans n’importe quel camp, les Saintes Maries de la mer, Moulins ou encore Villeneuve.

Roms, Manouches ou encore Tziganes, Gitans, Peuple du voyage… Vous êtes à la liberté ce que la plume est au vent.

La vrai liberté ne sait que voyager léger.

Toute la magie de ce peuple en voyage est là, dans sa légèreté. Ils transportent d’un endroit à l’autre le cadre nécessaire à leur sécurité sans jamais se départir de leur essentiel. Désencombrés du superflu, tout est devenu transportable et facilement ré-installable, ce qui leur donne à vivre la plus grande des libertés.

Ils sont de nulle part et se trouvent partout chez eux.

Ils voyagent et n’imagineraient pas vivre ailleurs qu’en voyage.

Les photographies ont pour vocation de vous entraîner dans cet humble itinéraire de personnes et d’objets qui m’ont attiré afin de vous y faire découvrir de l’extraordinaire.

Après m’y être arrêtée, tout ce sur quoi j’ai porté mon attention a pris de l’expansion. Chaque personne, chaque objet en toute simplicité m’a délivré son lumineux enseignement.

« Le bonheur n’est pas de vivre en accumulant, mais d’avancer désencombré, avec pour unique bagage la fierté d’être branché à son essentiel »

Karen du Vivier

Voyageur voyager

C’est avec ces Fils du Vent aux Saintes Maries de la Mer que la photographe Karen du Vivier s’est embarquée dans une histoire humble mais extraordinaire. Un point de vue autre et touchant sur la vie de ces femmes, enfants et hommes qui forment une communauté unique.

L’artiste tisse ici un portrait touchant au travers d’objets de tous les jours. L’apprentissage de la vie se fait par mimétisme des gestes de la mère comme du père. Le regard de l’enfant qui découvre ce mode de vie itinérant peut se comparer à un rite initiatique qui lui est propre.

Les roulottes se sont transformées peu à peu en caravane et Sainte Sarah s’inscrit aussi bien dans les esprits que sur la peau. On prie avec eux, mais on prend aussi le temps de faire la sieste. L’aigle qui vole libre dans l’esprit de l’homme se pose sur le majeur d’une main. Les chevaux à qui on donne à boire sont maintenant faits de métal. Guitares, violons et accordéons s’accordent pour nous dire qu’il faut venir voir pour vraiment en apprécier le fond.

Ce voyage, nous avons voulu vous le faire découvrir comme Karen du Vivier l’a vécu, de manière simple et paisible, un itinéraire bien balisé où chacun a son rôle à jouer.

François Rastoll
décembre 2018

A vendre à La place, le livre « Aux Fils du Vent » édition standard et édition collector

VERNISSAGE EN PRÉSENCE DE L’ARTISTE LE JEUDI 13 JUIN