//Jean-Marc Angelini

Jean-Marc Angelini

Né en 1961, je suis entré en photographie très tôt, avec mon premier reflex, un Zenith-E, dans les années 70.
Sans aucun automatisme, ce fut une bonne école pour tester et comprendre tous les réglages.

Ingénieur Arts et Métiers, j’ai une carrière en calcul de structures, mais la passion photo aidant, j’ai tourné mon activité vers les technologies numériques afin de l’ouvrir aux activités photographiques.

Comme la plupart des photographes, j’estime qu’il y a des bases fortes chez Doisneau, Cartier-Bresson… en ce qui concerne la construction, le cadrage, le sens de l’instant.

Mais l’impressionnisme a montré qu’on pouvait détourner le classique et enrichir le ressenti en s’éloignant du figuratif, la peinture précédant de loin la photo dans ce mouvement de dé-figuratif au profit de l’imaginaire et du ressenti, et c’est cette voie que je tente de suivre.

Enfin, du côté de l’écriture, des expériences d’interférences de mots, comme celles de James Joyce ou Alain Damasio m’ont amené à tenter de transposer ce concept en images.

Dé-figuratif et interférences sont actuellement mes sources.

Dans une voie proche, j’explore de nouvelles images au sténopé, dé-figuratif car à l’opposé de la précision des optiques modernes, dont l’association avec un reflex numérique est une sorte d’interférence entre deux époques éloignées.

2021-01-30T11:23:30+01:00