Diane Chesnel a commencé la photo en 2006 après avoir pratiqué l’aquarelle.
Autodidacte, son travail photographique est très souvent en lien avec la peinture.
Elle cherche à interpréter et à transposer à sa manière des lieux qu’elle aime ou des scènes de vie pour exprimer au mieux ses émotions et nous les faire partager.
Le post-traitement la passionne et elle y passe de nombreuses heures.
Elle dit souvent qu’elle vit avec des tableaux de peintres dans la tête et que c’est leur souvenir qui est à l’origine, plus ou moins consciemment, de son travail.
Vous pouvez retrouver en GLEAM’Art plusieurs de ses séries
– Vie en marches
– Errances
– Impressions sous la pluie
et désormais
– Transparences insulaires
Les mots de l’auteur
Depuis 10 ans, je photographie l’architecture des Cyclades.
Lignes douces qui ne connaissent ni horizontalité ni verticalité, ni angles droits, perspectives irréelles, chaque balade est ponctuée de nouvelles découvertes aussi surprenantes que passionnantes.
Architecture fascinante parce que vivante…
Comment ne pas s’inventer des histoires en découvrant ces escaliers qui s’envolent vers le ciel, ces portes qui s’ouvrent directement sur la mer, ces fenêtres qui dialoguent par clins d’œil, ces ruelles qui plongent dans l’Égée ?
Mais architecture abstraite aussi… et l’idée d’entremêler ces éléments photographiés durant des années pour composer des tableaux faits de rencontres de lignes, d’ombre et de lumière, d’ouvertures inattendues, de chemins et de perspectives improbables s’est un jour imposée.
Ainsi est né « Transparences insulaires », un voyage onirique qui fait suite à « Vie en marches » qui retraçait l’histoire d’une vie à travers une série d’escaliers.